Comment bien choisir sa pompe à chaleur ?

Cela fait déjà quelques mois que vous y songez, remplacer votre système de chauffage électrique vieillissant et un peu trop gourmand à votre goût !
Économique sur le long terme, bénéficiant des aides de l'État et favorisant la transition énergétique, la pompe à chaleur a tout pour plaire mais encore faut-il savoir bien la choisir !

Aujourd’hui, sur le blog Devaux, on vous aide à y voir plus clair. Alors suivez le guide !


PAC air/air, PAC sol/eau, PAC eau/eau… A chacun sa PAC !


Vous ne le savez peut-être pas mais il existe 3 grandes familles de pompes à chaleur.
 


Actuellement, la PAC la plus répandue sur le marché est la pompe à chaleur air/eau. Ce modèle fonctionne à l'aide de radiateurs à eau, à la différence de sa cousine, la PAC air/air qui diffuse la chaleur (ou la fraîcheur à l’intérieur) de votre logement grâce à un ventilo-convecteur. Ces deux types de PAC font partie de la même famille, celle des PAC aérothermiques.
Moins chères que les PAC géothermiques et hydrothermiques, les modèles des PAC aérothermiques sont plus adaptés pour les régions au climat doux.

Si vous disposez d’un grand terrain, la pompe à chaleur géothermique peut être une bonne idée !

Prélevant la chaleur dans le sol, soit par des capteurs horizontaux nécessitant une surface de capteur à 1,5 à 2 fois la surface habitable à chauffer, soit par des capteurs verticaux. Ces derniers sont considérés comme plus performants, deux sondes de 50 m de profondeur permettant de chauffer une surface habitable d’environ 120 m2.

Et si, comme certains propriétaires, vous disposez de ressources en eau suffisantes sur votre terrain et que vous souhaitez installer pour votre confort un plancher chauffant dans votre habitation, alors la PAC hydrothermique est faite pour vous !
Votre pompe à chaleur puisera alors la chaleur contenue dans une nappe phréatique, un lac ou n'importe quel point d'eau ayant un débit suffisant.
Attention tout de même, ce type d'installation nécessite d’avoir un puits déjà existant. Le cas échéant, il vous faudra réaliser un forage vertical pour atteindre la nappe.
Dans tous les cas, ce type de PAC nécessitera des autorisations administratives pour son installation. Pour rappel, des démarches administratives sont nécessaires pour modifier les sous-sols et l'entreprise réalisant ces travaux doit être agréée.


Quelle puissance pour quelle performance !


Ce n’est pas parce que vous rêvez d’un thermostat affichant les 22° en plein hiver qu’il faut surdimensionner votre installation !
Faire évaluer en amont la bonne dimension de votre future installation est essentiel. D’une part, pour la durée de vie et le bon fonctionnement de votre appareil, d’autre part pour optimiser ses performances.


En effet, une PAC aux mauvaises dimensions engendrera en plus d’un coût supplémentaire à l’achat, une puissance trop élevée qui viendra à son tour augmenter les cycles de marche/arrêt et entraînera inévitablement une dépense énergétique supplémentaire.
L’inverse est également valable, sous-estimer votre consommation vous obligera à avoir recours à un appoint électrique plus coûteux.
Pour ce qui est de la performance, une mesure est à prendre en compte, le COP ou coefficient de Performance. Il s’agit du rapport entre les calories produites et l’énergie utilisée (celle qui est facturée) pour votre système de chauffage.

Prenons un exemple…

Pour une PAC aérothermique, le COP sera environ de 3 pour une température extérieure de 7°. Pour 1 kWh acheté, le dispositif restituera 3 fois plus d’énergie. L'environnement a donc fourni gratuitement 2 kWh.

Ce coefficient est toutefois à relativiser, ne prenant en compte qu’une température nominale de 7°. Il sera donc plus ajusté pour les régions méditerranéennes ou les bords de mer mais pas forcément représentatif d’une saison de chauffe pour les autres régions.

Important à savoir également, les critères de calcul et d’évaluation des COP diffèrent selon le type de PAC. Pour des COP plus performants et mieux adaptés aux régions froides, les PAC géothermiques seront par exemple plus adaptées car moins sensibles aux écarts de température.

 


Plein sud… sur l’orientation !


Vous connaissez à présent le type de PAC qu’il vous faut et pour quelle puissance. Reste donc à savoir où l'installer.

Idéalement, votre unité extérieure doit être placée à l’abri des grands vents pour ne pas que ces derniers ne viennent endommager votre ventilateur lorsqu’ils soufflent trop fort !

Privilégiez autant que possible l’exposition au sud !
Par temps froid, l’eau issue de la condensation peut geler au contact de l’échangeur. Votre unité extérieure évacue ce gèle par des cycles de dégivrage. Une exposition favorable lui permettra donc d’évacuer le gèle plus facilement et de réduire le temps de ces cycles.

Enfin, pour votre confort et celui de vos voisins, éloignez autant que possible votre installation des fenêtres des chambres et de la pièce de vie de votre habitat mais également de votre voisin le plus proche.

Et pour ce qui est de la gêne visuelle… quel que soit le style de votre déco ou le modèle de votre PAC… la solution se trouve ici !

 

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